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Journal Article

Citation

Razon L, Metz C. Neuropsychiatr. Enfance Adolesc. 2011; 59(7): 411-414.

Vernacular Title

La violence et son devenir chez l'enfant témoin de violences conjugales

Copyright

(Copyright © 2011, Elsevier Publishing)

DOI

10.1016/j.neurenf.2011.08.005

PMID

unavailable

Abstract

Violence is inherent to human beings, it is even essential for the creation of a link with the other one, in the process of the psychological birth of the subject. The family is the place of prohibition of incest and murder where the child can learn how to manage his destructive impulses, but it is sometimes the place of his overflowing. At this point, it is about the destruction of the subject and the psychopathology of the link. Domestic violence prevails when the law of the strongest, exercised by one of the members of the family, replaces the common law of the exchange which is the basic foundation of the family as well as of the society. Child witness to marital violence attends with helplessness and thus with passivity, marital alarming scenes. It affects his psychic construction because these acting-outs meet his own destructive fantasies. Consequently, the anguishes are inescapable, but they differ according to the psychological maturity of the child, that is to say according to whether the scenes occur before, during, or after the oedipian stage. The future of the anguish will join or not to a trauma, in front of a situation that cannot be assimilated. "Identification with the aggressor" appears as the most frequent mechanism of defense, and will have long-term effects sometimes as generational repetitions, as we will show it in a clinical illustration revealing all the devastating impact of marital violence.


Language: fr

Vernacular Abstract

La violence est inhérente à l'être humain, elle est même constitutive du lien à l'autre dans le processus de naissance psychique du sujet. La famille, positionnée dans l'inscription de l'interdit de l'inceste et du meurtre, est le lieu d'apprentissage pour l'enfant, de la gestion de ses pulsions destructrices, mais parfois elle se présente comme le lieu de ses débordements. Là, il s'agit de destruction du sujet et de psychopathologie du lien. Les violences intrafamiliales prédominent lorsque la loi du plus fort tenue par un des membres de la famille supplée la loi commune de l'échange sur laquelle se base normalement tant la famille que la société. " L'enfant témoin " des violences au sein du foyer assiste dans l'impuissance et donc passivement aux scènes familiales insécurisantes. Cela n'est pas sans effets sur sa construction psychique, puisque ces passages à l'acte percutent ses propres fantasmes destructeurs. Par conséquent, les angoisses sont incontournables, mais distinctes selon la maturité psychique de l'enfant, c'est-à-dire selon que les scènes se jouent à un moment préœdipien, œdipien ou post-œdipien. Le devenir de l'angoisse s'associera ou non à un traumatisme face à une situation impossible à assimiler. L'identification à l'agresseur comme mécanisme de défense émergera le plus fréquemment et aura des effets à long terme sous la forme parfois de répétition comme nous le commenterons dans une vignette clinique, illustrant toute la portée dévastatrice des violences intrafamiliales.

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