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Abstract
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This article argues that deprivation of citizenship is an ongoing force of colonial violence. By exploring the case of citizenship stripping in India's northeastern state of Assam, the article proposes that the removal of citizenship rights is not merely an aberration of the "normal" rules of citizenship but bound up with ongoing forms of colonial dispossession informed by racial hierarchies, the regulation of belonging and mobility. Interdisciplinary scholarship on deprivation of citizenship remains largely Euro/Western-centric and fails to consider how deprivation works as part of broader patterns of colonial-modern dispossession. By drawing on Gurminder K. Bhambra's (2015) work on the colonial constitution of citizenship and Aurora Vergara-Figueroa's (2018) work on deracination, we treat deprivation of citizenship as a legacy of the colonial and racialized structure of citizenship itself. By using Assam as a case study, the article examines how practices of deprivations are tied to the histories of dispossession, extraction, and control, which underpinned the historical emergence of citizenship in (post)colonial India and beyond.
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Cet article soutient que la privation de citoyenneté est une force qui per- dure de la violence coloniale. Cet article explore le cas du retrait de la citoyenneté dans l'État d'Assam du nord-est de l'Inde et propose l'idée que le retrait des droits de citoyenneté est non seulement une aberra- tion des règles " normales " de citoyenneté, mais qu'il est aussi lié à des formes toujours actuelles de dépossession coloniale éclairées par les hiérarchies raciales, la réglementation de l'appartenance et de la mobilité. Les recherches interdisciplinaires sur la privation de citoyenneté restent largement centrées sur l'Europe/l'occident et ne tiennent pas compte de la manière dont la privation s'inscrit dans des schémas plus larges de dépossession coloniale/moderne. Nous nous inspirons des travaux de Gurminder K. Bhambra (2015) sur la constitution coloniale de la citoyen- neté et d'Aurora Vergara-Figueroa (2018) sur le déracinement et nous traitons la privation de citoyenneté en tant qu'héritage de la structure coloniale et racialisée de la citoyenneté en elle-même. Cet article s'appuie sur une étude de cas de l'État d'Assam et examine la manière dont les pra- tiques de privation sont liées aux histoires de dépossession, d'extraction et de contrôle, qui ont sous-tendu l'émergence historique de la citoyenneté dans l'Inde (post)-coloniale et au-delà.
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En este artículo se sostiene que la privación de la ciudadanía es una fuerza constante de la violencia colonial. Al explorar el caso de la privación de la ciudadanía en el estado nororiental indio de Assam, en este artículo se propone que la supresión de los derechos de ciudadanía no es una mera aberración de las leyes "normales" de la ciudadanía, sino que está vinculada a formas continuas de despojo colonial basadas en las jerarquías raciales, la regulación de la pertenencia y la movilidad. Los estudios inter- disciplinarios sobre la privación de la ciudadanía siguen siendo, en gran medida, eurocéntricos/occidentales y no consideran cómo funciona la privación como parte de patrones más amplios de desposesión colonial- moderna. Con base en el trabajo de Gurminder K. Bhambra (2015) so- bre la constitución colonial de la ciudadanía y en el trabajo de Aurora Vergara-Figueroa (2018) sobre la deracinación, consideramos la privación de la ciudadanía como un legado de la estructura colonial y racializada de la propia ciudadanía. Mediante el uso de Assam como estudio de caso, en el artículo se examina cómo las prácticas de privación están ligadas a las historias de despojo, extracción y control, que apuntalaron la emergencia histórica de la ciudadanía en la India (pos)colonial y más allá.
Language: en |