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Abstract
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In Pax neoliberalia, the sociologist Jules Falquet continues her feminist analysis of neoliberal globalization by focusing on one of its particularly brutal dimensions: that of the perpetuation, even the intensification of violence against women. For this, she devotes herself to the study of several countries living a priori in peace, integrated into neoliberal globalization, but where the experience of old wars, combined with certain economic and social upheavals, places women in a situation of great vulnerability. (Salvador, Guatemala, Mexico, Turkey).
Part of dynamic research on "globalized gender" and on the structural and militant consequences of an internationalization of feminist struggles, Falquet's work has shown how international institutions have captured and reconfigured, according to their political agendas, the dynamism and the proposals of local feminist movements by depoliticizing them. The treatment of violence against women is a good example: if the latter have been taken into account by these institutions by trying to define them legally and temporally (violence in time of war), little has been advanced on the analysis of their causes (power structures, political, social and colonial history). This book brings together several texts that the author produced on different dates and which do not a priori constitute the core of her research. Presented as "sidelines" of his main works (former censored chapter of his thesis, preface to a book, project for a book, chapter of a book to be published), these texts gathered and written in "freedom" are reveal nevertheless very complementary and form, in fine, a coherent whole on the comprehension of the onset and the reorganization of violence against women...
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Dans Pax neoliberalia, la sociologue Jules Falquet poursuit son analyse féministe de la mondialisation néolibérale en s'intéressant à une de ses dimensions particulièrement brutales : celle de la pérennisation, voire de l'intensification des violences faites aux femmes. Elle se consacre pour cela à l'étude de plusieurs pays vivant a priori en paix, intégrés à la mondialisation néolibérale, mais où l'expérience de guerres anciennes, conjuguée à certains bouleversements économiques et sociaux, place les femmes dans une situation de grande vulnérabilité (Salvador, Guatemala, Mexique, Turquie).
Inscrits dans des recherches dynamiques sur " le genre globalisé " et sur les conséquences structurelles et militantes d'une internationalisation des luttes féministes, les travaux de Falquet ont montré comment les institutions internationales ont capté et reconfiguré, en fonction de leurs agendas politiques, le dynamisme et les propositions de mouvements féministes locaux en les dépolitisant. Le traitement des violences faites aux femmes en est un bon exemple : si ces dernières ont été prises en compte par ces institutions en essayant de les définir juridiquement et temporellement (violences en temps de guerre), peu a été avancé sur l'analyse de leurs causes (structures de pouvoir, histoire politique, sociale et coloniale). Ce livre regroupe plusieurs textes que l'auteure a produits à des dates différentes et qui ne constituent pas a priori le cœur de ses recherches. Présentés comme des " à-côtés " de ses travaux principaux (ancien chapitre censuré de sa thèse, préface d'un livre, projet d'ouvrage, chapitre d'un livre à paraître), ces textes réunis et écrits en " liberté " se révèlent néanmoins très complémentaires et forment, in fine, un ensemble cohérent sur la compréhension du déclenchement et la réorganisation de la violence contre les femmes...
Language: fr |