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Abstract
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Résumé
Notre objectif est d'évaluer les impacts psychotraumatiques des affaissements miniers survenus à Auboué (Lorraine) en 1996. Dans la première phase de cette étude, nous avons comparé les symptômes de stress post-traumatique développés par quatre groupes d'individus. Il apparaît que ce sont les sinistrés relogés qui présentent les scores de stress post-traumatique les plus élevés, suivis par les sinistrés non relogés, les individus sinistrables et enfin ceux appartenant au groupe témoin. Dans une seconde phase, nous avons cherché à appréhender les répercussions qu'un nouvel environnement social avait sur les symptômes psychotraumatiques développés par les victimes. Le modèle de régression obtenu souligne l'importance des liens sociaux comme médiateurs dans le développement des symptômes psychotraumatiques. Le déracinement social imposé aux sinistrés relogés semble donc contribuer à la sévérité de la réaction traumatique.
Our aim was to assess psychotraumatic effects of mining subsidence which occured in Auboué (Lorraine). In the first phase of this study, we had focused on posttraumatic stress symptoms developed by four groups. The findings indicate that relocated victims have the higher score of PTSD, then non relocated victims, subjects "at risk" and finally group control. The second phase aimed at appraising to what extend the new environment experienced by relocated victims can affect traumatic reactions. Results show that social networks have a mediating effect on the development of PTSD symptoms. Social uprooting experienced by relocated victims seems to play a role in the severity of traumatic reactions. |