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Journal Article

Citation

Richard-Devantoy S, Voyer M, Gohier B, Garré JB, Senon JL. Ann. Med. Psychol. (Paris) 2010; 168(1): 62-68.

Vernacular Title

La crise homicidaire : pendant de la crise suicidaire? Particularités chez le sujet schizophrène

Copyright

(Copyright © 2010, Societe Medico-Psychologique, Publisher Elsevier Publishing)

DOI

10.1016/j.amp.2009.10.004

PMID

unavailable

Abstract

Schizophrenics are at increased risks of violence and of committing homicide as compared to the general population. The objective of this review was to examine which factors were associated with schizophrenia, and to assume a "homicidal crisis" and an analysis tool of the homicidal potential. First, the authors highlighted that male gender, a young age, a low socioeconomic status, a history of violence and alcohol abuse could be considered as general homicide-related factors, while drug abuse, personality disorders, clinical paranoia, delusions of persecution, religious or not, delusions of grandeur, lack of insight, disorganized thinking, a lengthy duration of untreated psychosis, or a monitoring or treatment which were discontinued were more schizophrenia-specific factors for homicide. Secondly, the urgency of homicide plans (place, time, conception, preparation of the homicidal scenario, frequency and intensity of homicidal thoughts) needed to be completed by the danger of the homicide itself (lethality and accessibility of murder weapon). The relationship between past and current episodes of aggressive behaviour reinforces the importance of including a careful assessment of past history of violent behaviour as part of the routine psychiatric evaluation.


Language: fr

Vernacular Abstract

La prise en charge des suicidants offre un modèle de réflexion tant les phénomènes de l'homicide et du suicide sont intimement liés sur le plan clinique, psychopathologique, neuropsychologique et biologique. Actes destructeurs, auto- ou hétéroagressifs, le suicide et l'homicide suscitent les mêmes préoccupations et interrogations du clinicien : présence d'idéations suicidaires ou homicidaires ? Pathologie psychiatrique sous-jacente ? Antécédents de tentative de suicide ou de violence physique envers autrui ? Ce dernier paramètre est indéniablement le facteur de risque le plus probant d'un comportement suicidaire ou homicidaire à venir. Ces similitudes nous font envisager la " crise homicidaire " comme le pendant de la crise suicidaire et nous offrent la possibilité d'appréhender le potentiel homicidaire. Cette évaluation repose sur un trépied clinique : les facteurs de risque d'homicide (facteurs généraux : sexe masculin, âge jeune, faible niveau socioéconomique, antécédent de violence envers autrui, abus d'alcool ; et facteurs spécifiques : diagnostic de schizophrénie avec des comorbidités d'abus de toxiques et/ou de troubles de la personnalité, forme clinique paranoïde, idées délirantes à thématique criminogène de persécution, de grandeur, de mysticisme ou d'influence, désorganisation de la pensée, durée de psychose non traitée longue, défaut d'insight, rupture de suivi ou de traitement médicamenteux) ; l'urgence et l'imminence du passage à l'acte (fréquence, intensité des idées de violence ou d'homicide, spatialité, temporalité et modalités du scénario homicidaire) ; et le danger de l'acte homicide (létalité et accessibilité aux moyens).

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